Charlotte MAGRI en

Charlotte MAGRI en

Parle-nous de toi ? Quelle est ton activé ?
Pour faire bref, en trois mots et en résumé : auteure, chanteuse, formatrice (ordre mouvant suivant les jours, l’inspiration et le projet qui me mobilise le plus).

 

Depuis quand es-tu coworker à la Fruitière Numérique ? Qu’est-ce que tu aimes dans ce lieu ? Le déclic qui t’a fait venir ici et pas ailleurs ?
Je suis arrivée début février, grâce à une de mes élèves de chant qui m’a vanté les mérites du lieu et le professionnalisme de l’équipe. Je n’ai pas été déçue. Ça a été un vrai bol d’air pour moi, d’autant plus que les projets sur lesquels j’avance en ce moment demandent un gros volume d’heures de boulot solo… et une bonne connexion internet ! Finies les journées sans sortir de chez moi, à bosser près de la fameuse pile de linge, en pyjama, les cheveux en pétard et l’œil hagard devant une page qui met un quart d’heure à charger (j’habite un merveilleux cabanon de luxe au milieu des vignes, et le réseau n’est pas à la hauteur du reste…). J’aime l’ambiance studieuse et décontractée, les gens et leurs projets tous différents, la machine à café, le mobilier, la déco, les opportunités et le soutien que la fruitière peaufine pour ses coworkers, le merveilleux Lab presque sous nos pieds comme une caverne d’Ali Baba que je n’ai pas encore pu vraiment explorer et bien sûr : l’équipe généreuse en sourires, et incroyable de disponibilité et d’efficacité. Un lieu inattendu et fertile, propice à la créativité, au cœur de tous mes projets.

 

Décris-nous ce qu’est pour toi une journée type ?
Une journée type, c’est une journée en trois temps qui vont se placer dans des ordres différents suivant les jours et les rendez-vous… Les pièces maîtresses :

  • écriture (deux heures, première activité de la journée pour avoir l’esprit bien frais et dispo),
  • développement de projet spécifique (normalement trois heures ; en ce moment souvent administratif, communication et préparation pour mon association),
  • musique (quatre heures). À part la pratique musicale (j’évite de chanter des polyphonies bulgares ou de jouer de la derbouka dans l’espace coworking je n’ai pas envie qu’on me mette dehors), le reste peut se faire à la fruitière, et je ne m’en prive pas.

 

Quel est ton carburant pour tenir une grosse journée de travail ?
De la joie, sinon je fane, je patine et je me traîne. Du café aussi bien sûr.

 

Un mot, une phrase, ou une musique qui te correspond ?
Tout le monde est un génie. Mais si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide. – Albert Einstein

 

Et pour finir, quel est ton rêve le plus fou ?
Publier mon roman en cours, jouer au Carnegie Hall, ouvrir une école post-Montessori gratuite où se mélangeraient adultes et enfants. Je sais, ça fait trois, mais je n’arrive pas à trancher.