Parle-nous de toi ? Quelle est ton activité ?
Je suis Pierre-Guillaume Baret, directeur artistique indépendant. J’accompagne des petites et moyennes entreprises sur leurs besoins en communication, de l’orientation d’un discours global en passant par la conception d’une identité visuelle et jusqu’au déploiement d’outils print ou numériques.
Je me suis entouré d’un réseau de compétences, constitué au fil de 12 années d’expérience en freelance pour couvrir l’ensemble des postes susceptibles d’être nécessaires à l’élaboration d’un projet et afin que chacun soit réalisé par un expert. Je fais alors appel selon les besoins du projet à : un rédacteur, un photographe, un vidéaste, un développeur informatique, un webmaster. Au-delà de ma compétence graphique et mon sens artistique qui sont des prérequis indispensables pour exercer mon métier, ma valeur ajoutée se situe dans la capacité d’écoute des besoins d’un projet et de sa réalité économique afin de tourner des solutions les plus adaptées : « sur mesure ».
Depuis quand es-tu coworker à la fruitière numérique ? Qu’est ce que tu aimes dans ce lieu ? Le déclic qui t’as fait venir ici et pas ailleurs ?
Je suis coworker depuis bientôt deux ans. Ce que j’aime ici c’est avant tout l’accueil, la disponibilité de l’équipe et la diversité du lieu. Ça me plaît beaucoup ce panel très large de possibilités, ça me donne des envies, des idées, quand je fais une pause dans mon travail, je vais faire un tour au Lab’, c’est juste à coté de « mon bureau » je me retrouve alors à imaginer des objets ou à discuter « technique » avec Georges ou Mag, c’est super. À la Fruitière en dehors de mon travail professionnel, le temps d’une mini résidence artistique en mai dernier, j’ai pu explorer un univers personnel en vidéo projection en duo avec un ami musicien autour du projet naissant « Soleil jaguar ».
Ici c’est multiple et d’une certaine façon ça me ressemble, c’est pour ça que je m’y sens bien.
Le déclic pour venir ici, je travaillais de chez moi depuis 10 ans et je recevais parfois des clients à la maison mais après la naissance de ma fille j’ai senti le besoin de mettre une frontière plus nette entre espace de travail et espace de vie familiale alors quand en venant au marché des producteurs un mardi soir j’ai découvert qu’il y avait la possibilité de travailler ici, j’ai essayé et comme j’avais déjà eu deux expériences d’espaces partagés j’ai tout de suite apprécié la qualité de celui-ci en plus à deux pas de chez moi.
Décris-nous ce qu’est pour toi une journée type ?
Après avoir déposé ma fille à l’école, comme ce matin, je viens à la Fruitière, je prends un café et je m’installe à un bureau dans le coworking. Là je vais travailler jusqu’au déjeuner. Ensuite, j’ai un rendez-vous avec un client à 14h, je pense que je referais un saut ici une petite heure avant la sortie d’école, je ferais sûrement un tour au parc avec ma fille c’est le début du temps famille jusqu’à son dodo, ensuite selon les besoins des projets je me remettrais au travail mais chez moi cette fois-ci entre une à trois heures. Mon temps de travail va s’articuler entre échanges téléphoniques sur les projets en cours avec mes différents partenaires et production graphique pour un client. En général, j’ai toujours entre 2 et 4 projets en même temps.
Quel est ton carburant pour tenir une grosse journée de travail ?
Spontanément je dirais les nouveaux projets mais en fait il me semble que ce qui fait tenir c’est l’intérêt que l’on porte à ce que l’on fait. Plus c’est stimulant et motivant, moins la travail est perçu comme tel.
Un mot, une phrase, ou une musique qui te correspond ?
« Objet Libre »
C’est le nom d’un second projet d’entreprise en cours de création dédié au conseil, à la stratégie de communication et au développement d’outils en ligne de création graphique.
Et pour finir, quel est ton rêve le plus fou ?
Être un inventeur génial ;-).