Festival Yeah!

Festival Yeah!

Parle-nous de toi ? Quelle est ton activité ?
Bonjour je suis le festival Yeah ! et voici les organisateurs : Nicolas Galina, Arthur Durigon et Laurent Garnier. On est trois imbibés de musique et on a voulu prolonger notre passion au sein d’un projet : le premier festival indie-rock du Luberon ! Le Festival Yeah! se déroule, depuis 2013, au début du mois de juin, du vendredi au dimanche, dans Lourmarin, la journée et sur les terrasses du château le soir. Avec le Yeah nous faisons aussi des actions culturelles et sociales. On étend nos actions au delà du village en collaborant avec des structures ayant les mêmes envies d’initiatives culturelles fortes et curieuses :

  • Depuis 2015, on s’est associé au cinéma Le Cigalon à Cucuron pour proposer MOVE, festival de projections musicales, se déroulant sur quelques jours au mois de mai.
  • Dans la même optique de collaborations plus larges, on s’est rapproché du Foyer de vie de Villelaure, accueillant des personnes handicapées adultes bénéficiant de capacités suffisantes pour se livrer à différentes activités : DJ sets, Concerts, Atelier musical…
  • Depuis 2016 nous travaillons avec le conservatoire de musique d’Apt et le centre social Lou Pasquié à Roussillon. Nous avons mis en commun nos différentes compétences afin de mettre en place un cycle de master class ayant pour objectif de faire expérimenter aux jeunes du conservatoire et du centre social le processus de composition. Suite à un souhait manifesté par les élèves, nous avons décidé d’aller plus loin dans le processus de création et de les accompagner afin de monter un spectacle de A à Z. Une vingtaine d’élèves du conservatoire, encadrés par des intervenants ont préparé une création sous forme de ciné-concert afin de rendre hommage au Road Movie.
  • Nous avons aussi monté un label en 2014 : Sounds Like Yeah! sur lequel nous avons sorti une dizaine de références.

 

Depuis quand es-tu coworker à la Fruitière Numérique ? Qu’est ce que tu aimes dans ce lieu ? Le déclic qui t’a fait venir ici et pas ailleurs ?
En y réfléchissant, on était peut être déjà coworker avant que la Fruitière Numérique existe ! On faisait souvent des réunions improvisées le mardi soir pendant le marché des producteurs ce qui nous a permis de suivre les travaux de l’ancienne “coopérative fruitière” en direct… C’est ça le déclic. Pour nous c’était incroyable qu’un endroit comme ça puisse voir le jour à Lourmarin. Un bâtiment énorme dédié au numérique, un espace de coworking avec une super connexion internet (on est à la campagne il ne faut pas l’oublier) et maintenant l’auditorium… Ce que l’on aime aussi c’est la proximité avec les personnes qui s’occupent de la Fruitière. Ils sont toujours disponibles si on a le moindre problème, la moindre question ou un projet un peu décalé que l’on pourrait faire avec leur imprimante 3D ou la découpe laser… C’est un sacré privilège… C’est aussi de belles rencontres avec les coworkers. On se connaît tous maintenant… On commence à passer plus de temps à discuter ensemble qu’à travailler !!!! Nous avons d’ailleurs programmer l’un d’entre eux pour le prochain festival. Et le petit plus de ce début d’année : la salle de réunion qui est à l’écart de l’espace de coworking. Nous ne dérangeons plus personne quand nous nous retrouvons avec toute l’équipe.

 

Décris-nous ce qu’est pour toi une journée type ?
Notre journée type est divisée en deux : le matin chacun bosse de son côté car nous avons tous les trois des métiers à côté du Yeah. Il y a un potier, un régisseur et un musicien. Et l’après-midi on travaille sur le Yeah à la Fruitière. Mais c’est difficile de parler de journée type quand tu organises un festival. Il faut plutôt parler “d’année type”. Tu commences avec la programmation, ensuite tu travailles sur la communication, la production et l’organisation, jusqu’au jour J… et tu recommences… c’est le jour de la marmotte… sur une année !

 

Quel est ton carburant pour tenir une grosse journée de travail ?
Le soleil c’est le plus beau des carburants… jusqu’à l’apéro. Sans rigoler, la musique est bien évidemment le premier des carburants qui nous fait avancer, c’est grâce à elle que nous nous sommes rencontrés et que nous avons monté le festival Yeah et tous ces projets depuis maintenant 7 ans. Notre Carburant très écolo au quotidien : la musique et l’amitié, ça aide beaucoup pour bien travailler…

 

Un mot, une phrase, ou une musique qui te correspond ?
Sister Sledge “We are family”. C’est ça le Festival Yeah, une grande famille….

 

Et pour finir, quel est ton rêve le plus fou ?
Une version hiver du Festival Yeah……..à la Fruitière Numérique ! On en parle demain ?